mise à jour le 18 Mars 2017



01 Le 'Linky', qu'est-ce que c'est, au juste ?


     https://fr.wikipedia.org/wiki/Linky

  Linky est le nom du compteur communicant développé par Enedis (anciennement Électricité Réseau Distribution France), principal gestionnaire du réseau électrique de distribution en France en application de directives européennes préconisant la généralisation de ce type de compteurs. Le 17 août 2015, la loi relative à la "ransition énergétique pour la croissance verte" est promulguée et prévoit la généralisation des compteurs communicants pour l'électricité. Il est prévu qu'il intègre trente-cinq millions de foyers français à l'horizon 2021. Ce déploiement a fait l'objet de polémiques qui restent minoritaires.



ce qu'en dit Enedis, ex-ErDF
"Linky", le compteur communicant d'Enédis (ex-ErDF, filiale à 100% d'EDF, comme RTE)
COMMENTAIRES :
dans la colonne "Commentares / Index", les liens envoient vers des pages d'explications et informations complémentaires avec, au bas de chaque page, un lien de retour vers ce tableau.
Linky est la nouvelle génération de compteurs d’électricité. c'est quoi, au juste ?

Comment ça fonctionne-t-il ?

C'est 'nouveau', mais est-ce nécessaire ou simplement utile ?
Les compteurs équipant actuellement les foyers sont de différentes générations, la plus récente remontant aux années 1990. Les 35 millions de compteurs en place, dits électro mécaniques ou électroniques sont 'vieux', certes, mais loin d'être obsolètes; ils sont efficaces, n'émettent aucun rayonnement, sont discrets (ils ne permettent pas d'espionner vos habitudes) et ils ont une durée de vie admise de plus de 25 ans (jusqu'à 60 ans). Pourquoi alors décider leur changement d'autorité ? Pour un appareil bourré d'électronique dont la durée de vie annoncée (jamais vérifiée, pour cause) serait de 20 ans (Enedis), mais sans doute plutôt de 5 à 7 ans (UFC) ?

Qui paye la facture initiale ? (5 milliards d'euros, quand même)

Qui paiera le renouvellement ???

Que faire des compteurs réputés obsolètes ???

Que vont devenir les agents qui les relèvent ????
Depuis, la technologie a évolué et les nouveaux compteurs communicants Linky rendent possibles de nouveaux services pour les clients, les collectivités locales, les fournisseurs ou encore les producteurs. Linky présente de nombreux avantages. Ici s'annoncent diverses questions : communiquer, mais comment et avec qui ?

Pour quels services ?

Qui les rendra, ces services, et à quel prix ?

Quels avantages pour l'usager ?

Quels risques, dangers, inconvénients ????


Les pouvoirs publics ont décidé de généraliser ces compteurs sur l’ensemble du territoire : d’ici 2021, 35 millions de compteurs devraient être remplacés. Au nom de quoi les "pouvoirs publics" prennent-ils ce genre de décision ???

  Aucune directive européenne n’impose en fait le Linky … !

comment se fait-il qu'encore une fois la France se montre si zélée à appliquer une directive en fait  non- contraignante et contestée par d'autres pays



ainsi que par l'union européenne des producteurs d'énergie



Quels sont les vrais objectifs ?

Qui en tirera profit réel ?










qu'est-ce qui fait de ce compteur un compteur 'communicant' et 'intelligent' ?

il est au centre d'un réseau de communication :



qui utilise le câblage éléctrique du logement afin de collecter des informations auprès des appareils qui y sont 'branchés' :

  Thèse complète : http://pm22100.net/01_PDF_THEMES/99_THEMES/02_NRJ/161204-scl-THESE.pdf


Le problème vient des technologies employées pour assurer ces flux de données (entre les appareils et, via une chaîne d'intermédiaires et Internet, Enédis et RTE, les 2 filiales à 100% d'EDF chragées d'assurer le transport (haute et très haute tensions, 40 000 à 400 000 V) et la distribution finale (de 40 000 à 220V). Elles utilisent le CPL pour relier les Linky à des concentrateurs, et des ondes GPRS des concentrateurs aux sociétés qui traitent ces données.








02 Comment ça marche ?

ce qu'en dit ERDF




Le système Linky fonctionne par courants porteurs en ligne (CPL)

Le CPL est utilisé depuis plus de 60 ans par EDF, mais selon des standards différents, dont les gammes de fréquences sont toujours plus  élevées de manière à le rendre capable de transporter de plus en plus de données :

Le courant alternatif que nous consommons est en 220V, 50 Hz;

Le CPL utilisé depuis plus de 60 ans par EDF afin d'envoyer à nos comprteurs le signal de basculement du décomptage 'jour' (heures 'pleines') à 'nuit' (heures 'creuses') et réciproquement utilise une fréquence de 175 Hz;

Lors de la phase d'essais du 'Linky', EDF a utilisé un CPL G1, de 63 000 Hz (63 KHz) à 74 000 Hz (74 KHz);

Le 'Linky' posé chez vous utilise un CPL G3 de 100 000 Hz (100 KHz) à 490 000 Hz (490 KHz)

EDF annonce déjà bientôt utiliser un CPL G5

 
 

Cette technologie éprouvée et fiable utilise des infrastructures déjà existantes, et ne nécessite ni travaux, ni nouveaux câblages. Le CPL est couramment utilisé en domotique : commande de volets roulants, box Internet, commande des chauffe-eau à dis­tance, etc.


Le compteur Linky lui-même n’utilise pas de transmissions par radiofréquences.

C'est là que se trouve l'ambigüité entretenue par Enédis dans sa communication sur l'innocuité du compteur lui-même : lui n'émet qu'un très faible rayonnement, oui, mais il est traversé 24h/24, 7j/7 par le CPL.

Par contre, le signal circule dans les câbles du réseau électrique basse tension, jusqu’au poste de distribution du quartier où est logé le concentrateur, en se superposant au courant électrique. Et ce signal (CPL) émet des rayonnements comme précisé ci-dessus.

De plus, si le 'Linky' est équipé d'un "afficheur déporté" (pour les usagers qui n'ont pas d'accès à Internet), ce boîtier détachable du compteur lui-même communiquera avec le compteur par GPRS (G3 ou G4), comme les télphones portables.

Le concentrateur agrège les données d’un groupe de compteurs et les transmet, par GPRS, au Système d’Information Centralisé Linky. Le système Linky utilise le réseau de télécommunication existant.

Nouvelle "omission" : chaque 'Linky' collecte donc en continu des données sur la puissance consommée et il fait transiter ces données jusqu'à un "concentrateur" qui transmettra les données de grappes de 8 compteurs aux services (sous-traitants) qui gèrent ces paquets de data pour Enedis dans des data centers.

Que se passe-t-il lorsqu'autour d'un transormateur EDF -- devenu "concentrateur" par adjonction d'une antenne GPRS (700 000 sont installées à travers le pays) -- il y a plus de 8 logements ? Chaque 8ème 'Linky' devient à son tour "concentrateur-relai" pour les grappes en aval...

Le compteur Linky est un équipement électrique basse puissance.

Oui, sans doute, mais qui va donc consommer de l'électricité... Qui va la produire ? Qui va la payer ? Autrement dit, sous couvert d'aider à mieux maîtriser nos consommations, on installe un système (compteurs + data centers) hyper consommateur en énergie.

Il est comparable aux compteurs électroniques dont les consommateurs sont déjà équipés. Comme les anciens compteurs, sa fonction consiste à compter l’électricité consommée.

Nouvelle omission, plus grave celle-ci : le 'Linky' ne se contente pas de compter le courant consommé !!! Sous couvert de progrès et d' "intelligence", ce boîtier va faire remonter jusqu'à Enedis des informations relevant les habitudes de vie de 35 millions de foyers, data connues comme "Big Data", dont le "marché" fait saliver les cadres d'Enedis.

lire les déclarations de président du directoire d'Enédis

Si ce compteur est présenté comme l'outil nécessaire à l'équilibrage "instantané" de l'offre électrique par rapport à la demande, s'il doit favoriser l'intégration des productions d'électricité "peu fiables" sinon "létales" du fait de leur intermittence quand elles sont produites à partir d'énergies primaires renouvelables et donc permettre le bon développement des "smart grids", il est d'abord et avant tout celui qui doit permettre à Enédis, société privée, filiale à 100% d'EDF, qui assure un service public par DSP auprès de  95% des foyers français reliés au réseau électrique alternatif d'être "présent sur le marché prometteur du 'Big Data'".

Et pour cacher cet objectif fondamental de l'opération, on promet à l'usager des "services" dont il ne sait même pas qu'il a besoin. A noter au passage que ces "services" seront payants et proposés par des sociétés tierces.

A noter également que le 'Linky' va permettre

  de supprimer la tarification heures pleines / heures creuses;

de créer des tarifications "personnalisées" établies en fonction des "data" recueillies, sur les "besoins réels" du foyer;

d'opérer toutes les interventions sur la ligne "automatiquement" et sans déplacement d'agents -- que vont-ils donc devenir ???;

de détecter les anomalies et pannes plus rapidement

'Linky' intègre un dispositif d'interruption du service -- coupure -- et un disjoncteur différent de celui qui restera installé.

  problème n°1 : Enedis pourra plus facilement interrompre le courant (quelle que soit la cause);

  problème n°2 : le disjoncteur actuel, séparé et en amont du compteur, a une tolérance "large" (il tolère pendant #10 minutes un appel de puissance supérieur à la puissnce maximum souscrite donc il pardonne la mise en route d'un appareil de trop avant de faire disjoncter); de plus, il protège également le réseau extérieur en cas de court-circuit massif. Le 'Linky' disjoncte dès que la limite supérieure de l'abonnement est dpassée et 37% des usagers qui ont "testé" le 'Linky' ont du  monter en abonnement afin de mettre fin aux disjonctions intempestives et répétitives.



À l’intérieur du logement, le compteur Linky n’induit pas davantage de champs électromagnétiques que le compteur actuel. Il n'émet pas d'informations en continu, comme d'autres appareils connectés, mais seulement quelques secondes par jour.


formulation ambigüe à souhait !!!

le compteur ne sert que de point de transit des "data" collectées depuis vos équipements vers le concentrateur;

par contre, il fonctionnera en continu sans que l'usager puisse jamais l'arrêter, comme il peut arrêter une 'box' d'accès à internet, son 'smartphone'...

c'est le concentrateur qui, en principe, n'émettra que quelques secondes x fois par jour. La variable 'x' est définie par un 'pas' de relève des data. On parle d'un 'pas' de 15 minutes, tel qu'utile à RTE (Réseau de Transport d'Electicité, autre filiale à 100% d'EDF, en charge du transport du courant à très haute et moyenne tension et de l'équilibrage en direct -- toutes les 15 minutes -- offre/demande. )


Le compteur Linky respecte l’ensemble des normes sanitaires définies au niveau européen et français, lesquelles sont très restrictives, concernant l’exposition du public aux champs électromagnétiques.

formulation ambigüe à souhait, ici encore !!!

ces 'normes' sont des moyennes théoriques, de laboratoire. Exactement comme celles qu'un vendeur d'automobile met en avant pourla "sobriété" de ses bijoux. Voir les sites de PRIARTEM, de NEXT-UP, des Robins des Toits...








Oui, mais, comme vu plus haut, ce n'est pas le compteur lui-même le problème, c'est le CPL (courant porteur en ligne, le 50Hz en 220V alternatif qu'on achète, par-dessus lequel EDF injecte une bande d'ondes de 63 à 490 kHz donc dans tous les câbles et fils électriques du logement, ce qui crée un bain d'ondes chez soi ! (voir ci-dessous la thèse déjà citée)



cliquer pour agrandir

 












  Autres sources :


ce que disent d'autres sources sur le CPL :

  synthèse d'une thèse de doctorat sur la sujet

  la thèse entière



   https://fr.wikipedia.org/wiki/Linky

... / ...

Controverse

Début 2016, des critiques se font entendre contre le programme Linky pour plusieurs raisons. Des associations se demandent en effet pourquoi se débarrasser de 35 millions de compteurs actuels en parfait état de marche. D'autres rappellent que l'âge moyen de ces compteurs est de 30 ans. Plus largement, les principales critiques se concentrent sur la possible utilisation des données à des fins commerciales ou policières ainsi que des présumés problèmes sanitaires dénoncés par des communautés de personnes se déclarant électrosensibles.

Des communes votent des délibérations s'opposant à l'installation des compteurs communicants, se basant en particulier sur le fait que les compteurs électriques sont propriétés des collectivités territoriales

(ce qui n'est pas forcément le cas pour les compteurs de gaz et d'eau).
Pour le SIPPEREC, se pose cependant le problème de la propriété à terme des compteurs, car en principe, les collectivités locales sont, de droit, propriétaires des ouvrages, des réseaux de distribution, des compteurs et des systèmes de comptage, comme cela est explicitement prévu dans les cahiers des charges de concession, signés par EDF puis ERDF, ainsi que par la loi (article L 322-4 du Code de l’Énergie).

La possibilité pour les communes de s'opposer à la pose des compteurs Linky est débattue sur le plan juridique. La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) a demandé à un cabinet d'avocat une étude juridique, qui affirme que le déploiement des compteurs est une obligation légale et estime qu'il serait "inadéquat pour le maire de se prévaloir de son pouvoir de police générale" pour refuser l’installation des compteurs communicants dans le territoire de sa commune. Malgré cela, le nombre de communes prenant des délibérations contre le déploiement des compteurs communicants ne cesse d'augmenter, suscitant de nombreux articles et reportages dans les médias.




  

Linky : tout savoir sur ce compteur électrique communicant






Economies d’énergies. Linky, le compteur intelligent - Quelle différence entre Linky et les compteurs électriques actuels ? Ce boîtier communicant et “intelligent” n’est pas qu’un simple compteur électrique. Il offre d’autres fonctionnalités promettant de faciliter la vie des usagers et de réaliser des économies d’électricité.