mise à jour : 11 Avril 2017
Linky : les usagers doivent-ils craindre un surcoût ? - Publié par admin
10 Avril 2017 - Déployé dans toute la France depuis décembre 2015,
Linky est accusé de vouloir sur-facturer ses usagers. En France et à
l’étranger, les études montrent que les compteurs communicants
permettent au contraire de mesurer précisément la consommation réelle
d’électricité, et de réaliser des économies.
PDF
Il faut noter la
réponse d'EDF face à une augmentation de 350% de la première facture
d'apurement (balance annuelle) de ce couple : ce serait l'ancien
compteur qui aurait systématiquement sous-facturé... Quant aux
arguments économiques avancés en faveur du Linky et autrs compteurs
intelligents, par ailleurs présentés comme infaillibles, il aurait
fallu mentionner les études tout aussi scientifiques (université
néerlandaise) qui mettent en lumière la faillibilté extrême de ces
compteurs (jusqu'à +582%) !
15.12.2016 : le double jeu d'UFC-Que Choisir
Début du message réexpédié :
De : Jean-François Millepied <j-f.millepied@orange.fr>
Date : 15 décembre 2016 16:41:41 HNEC
À : stoplinky22 <stoplinky22@lists.riseup.net>
Objet : [stoplinky22] Linky : l’UFC-Que choisir a organisé sa propre corruption et trahi les consommateurs
Répondre à : Jean-François Millepied <j-f.millepied@orange.fr>
Message de Stéphane LHOMME : Linky : l’UFC-Que choisir a organisé sa propre corruption et trahi les consommateurs
C’était un mystère depuis des mois : tout en reconnaissant que les
compteurs communicants Linky n’allaient pas permettre aux usagers de
faire des économies et, au contraire, augmenter les factures pour
beaucoup d’entre eux, les dirigeants de l’UFC-Que choisir n’en tiraient
jamais la seule conclusion possible pour une association de
consommateurs, à savoir contester le déploiement de ces compteurs.
Dans un premier temps pourtant, dans un article publié le 2 décembre
2015 sous la plume d’Élisabeth Chesnais, explicitement titré « Linky : l’intérêt des consommateurs à la trappe », l’UFC ne mâchait pas ses mots à l’encontre du programme d’Enedis (ex-ErDF) :
" Linky va alourdir la facture d’électricité des ménages. D’abord parce
que même s’il n’apparaît pas en tant que tel et qu’ERDF assure pouvoir
le financer par des gains de productivité, son coût pourrait finalement
y être intégré via le tarif d’acheminement de l’électricité. Surtout
parce que d’après une étude menée par l’UFC-Que Choisir sur un panel de
consommateurs, 37 % des ménages consomment au-delà de leur puissance
d’abonnement. Les compteurs actuels supportent ces dépassements
ponctuels sans disjoncter, Linky pas toujours. De nombreux usagers
pourraient avoir à souscrire à une puissance plus élevée, donc à un
abonnement plus cher ! »
Mais, contrairement à certaines de ses associations locales, la
direction de l’UFC Que choisir a rapidement « oublié » de s’opposer au
programme Linky et, pire, est étrangement venue au secours d’Enedis,
confrontée à une vague de refus.
C’est ainsi que le dénommé Nicolas Mouchnino, chargé de mission
énergie-environnement à l’UFC, a été dépêché dans les médias pour y
prendre la place des vrais opposants et prétendre que « refuser la pose
de Linky c’est courir le risque de voir son électricité coupée ». Cette
menace, avancée par exemple sur France inter, dans Le Monde et à de
nombreuses autres reprises, est tout à fait contestable mais, quand
bien même serait-elle exacte, elle aurait dû susciter la fureur de
l’UFC.
Bien au contraire : obéissant probablement à des consignes, Élisabeth
Chesnais a opéré un incroyable retournement par rapport à son article
de décembre 2015. Le 2 mars 2016, elle assure (4) que « le client ne
peut pas s’opposer à l’installation du nouveau compteur » et que « le
refus du conseil municipal (…) n’a pas de valeur juridique. ». Le 6
octobre 2016, elle brandit la menace : « Un refus à vos risques et
périls » (5), pour le plus grand plaisir d’Enedis.
Mais aujourd’hui, le mystère n’en est plus un : c’est pour ses propres
intérêts financiers, et non ceux des consommateurs, que la direction de
l’UFC Que Choisir fait le jeu du compteur Linky. Tout est parti de
l’opération « Energie moins chère ensemble » lancée par l’UFC en juin
2016 : il s’agit de sélectionner un fournisseur d’électricité (ainsi
que de gaz) s’engageant à offrir un tarif avantageux aux consommateurs
qui participent à l’opération de l’UFC.
Le lauréat, annoncé fin septembre, est le fournisseur belge Lampiris.
Jusque là, rien à dire. Mais, en lisant attentivement les conditions de
vente, on s’aperçoit (article 20) que les membres de l’UFC bénéficient
d’un tarif préférentiel, ce qui pousse bien entendu les consommateurs à
adhérer à l’association.
Et, annexées au Conditions générales de vente de Lampiris, on trouve
les Dispositions générales imposées par Enedis, parmi lesquelles on
peut lire que « Le client s’engage à (…) garantir le libre accès
d’ENEDIS aux dispositifs de comptage », c'est-à-dire aux compteurs.
Or, il est fondamental de savoir que, en France, plus de la moitié des
compteurs d’électricité sont situés dans les logements, et qu’il s’agit
d’un des biais les plus efficaces pour refuser le compteur Linky :
qu’il soit propriétaire ou locataire, l’habitant a parfaitement le
droit de refuser à Enedis l’accès à son logement et donc la pose du
compteur Linky.
Tout s’explique : pour être en cohérence avec sa propre mission de
défense des consommateurs, il fallait que l’UFC appelle à refuser la
pose du compteur Linky, se mettant alors en contradiction avec les
dispositions générales d’Enedis. Il aurait alors été impossible de
mener à bien l’opération « Energie moins chère ensemble »… qui permet
de toute évidence à l’UFC de gagner de nombreux adhérents.
La direction de l’UFC Que choisir semble donc avoir organisé un nouveau
genre de corruption, dans lequel c’est le corrupteur qui est démarché
et choisi par le corrompu, en l’occurrence l’UFC, qui trahit au passage
ses propres missions et, qui plus est, nuit au combat légitime des
citoyens qui refusent le compteur Linky.
Ce mouvement de refus continue bien heureusement à s’amplifier malgré
la désinformation orchestrée par Enedis et ses alliés comme la
direction de l’UFC-Que Choisir. Des collectifs Stop-Linky naissent
partout en France et, au moment où nous écrivons, plus de 300 communes
ont refusé le déploiement des compteurs communicants…
Stéphane Lhomme
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Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rendre sur : https://lists.riseup.net/www/info/stoplinky22
le 26 Janvier 2017 :
attention à la désinformation :
la pseudo-caméra.