Dernière mise à jour : 09-Novembre-2020

 

En ce qui me concerne, la découverte artistique des vacances 2018.

 

Nicolas de Staël, article de la Wikipédia

  Nicolas de Staël (prononcé [stal]), baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein, né le 23 décembre 1913 (5 janvier 1914 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 16 mars 1955 à Antibes, est un peintre français originaire de Russie, issu d'une branche cadette de la famille Staël von Holstein.


La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans — de 1940 à 1955 —, à travers plus d'un millier d'œuvres, influencées par Cézanne, Matisse, Van Gogh, Braque, Soutine et les fauves, mais aussi par les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers.


Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, 1955).


Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise. "Dans sa frénésie de peindre il côtoie sans cesse l'abîme, trouvant des accords que nul autre avant lui n'avait osé tenter. Peinture tendue, nerveuse, toujours sur le fil du rasoir, à l'image des dernières toiles de Vincent van Gogh qu'il rejoint dans le suicide."


Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de l'immeuble où il avait son atelier à Antibes. Il est enterré au cimetière de Montrouge.

Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'"évolution continue", il reste une énigme pour les historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École de Paris selon Lydia Harambourgnote, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à partir des années 1970, selon Marcelin Pleynet et Michel Ragon, ou encore dans la catégorie de l'art informel selon Jean-Luc Daval. Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série Les Footballeurs, entraînant derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction parmi lesquels Jean-Pierre Pincemin, et les artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan Mitchell.

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Article plus complet

 

les toiles exposées ont toutes un cadre. Certains respectent l'oeuvre en étant discrets,

 

 

 

mais la plupart sonrt choquants : on dirait qu'ils sont ce qu'il faudrait regarder.

J'ai donc repris la technique utilisée dans le catalogue : j'ai "supprimé" tous les cadres. Ci-dessous, l'ensemble des toiles exposées, dans l'ordre de l'exposition. Mais sans les titres, ce qui est un parti pris de ma part.

 

Dès lors qu'il s'agit de photos, un mensonge s'installe quant aux dimensions réelles des oeuvres : elles sont, dans la réalité, toutes de tailles différentes, alors qu'elles sont ici toutes artificiellement ramenées à 1280 pixels de large (tableaux horizontaux) ou 900 pixels de haut (tableaux verticaux). Rien ne vaut la visite (qui s'achève le 23 Septembre 2018)

 

toutes ces photos plus différentes sources documentaires en une galerie (sonorisable)

 

 


Sont également exposés des dessins :

même si les encadrements sont en général beaucoup plus discrets, je les fais disparaître également. Par contre, j'ai effacé les reflets dès lors qu'ils sont protégés par une vitre.

 

     

 

 

 

Musée Granet, Aix en Provence; Galerie Jeanne Bucher, Paris, expo "les russes à Paris"; Beaubourg

 

 

 

Publications consacrées à Nicolas de Staël

 

Toutes les photos ci-dessus augmentées d'autres sources documentaires en une galerie (sonorisable)