Constantin Brâncusi, souvent désigné en français par son seul patronyme, Brancusi, né le 19 février 1876 à Hobija (ro), dans la commune de Pestisani (ro), dans le juder de Gorj, en Roumanie, et mort le 16 mars 1957 à Paris (France), est un sculpteur roumain naturalisé français (le 15 juin 1952), qui est l'un des plus influents du début du XXe siècle. Bien que lui-même ne se disant pas abstrait, il est considéré comme ayant poussé l'abstraction sculpturale jusqu'à un stade jamais atteint dans la tradition moderniste et il a également ouvert la voie à la sculpture surréaliste, ainsi qu'au courant minimaliste des années 1960 (Wikipédia)

 

 

 

A partir de 1916 et jusqu’à sa mort en 1957, Constantin Brancusi à occupé des ateliers successivement au 8 puis au 11 de l’impasse Ronsin dans le 15e arrondissement de Paris. Situé près de Montparnasse, l’atelier était attenant à d’autres ateliers entourés de petites ruelles qui lui donnaient un caractère privé et intime.

Au 11 de l’impasse Ronsin, il occupe deux puis trois ateliers dont il abat les cloisons pour former les deux premières pièces dans lesquelles il exposera son travail. En 1936 et 1941 il y ajoute deux autres espaces contigus, qu’il va utiliser pour les œuvres en cours, y disposant son établi et ses outils.

En 1956 il lègue la totalité de son atelier (œuvres achevées, ébauches, meubles, outils, bibliothèque, discothèque, photographies…) à l’État français, sous réserve que celui-ci s’engage à le reconstituer tel qu’il se présentera à la mort de l’artiste. Après une première reconstitution partielle en 1962 à l’intérieur des collections du musée au Palais de Tokyo, sa réplique exacte est réalisée en 1977, face au Centre Georges Pompidou. A la suite d’inondations, en 1990, il est fermé au public.

Vue extérieure de l’atelier reconstitué par Renzo Piano, 1997

L’actuelle reconstitution, édifiée par l’architecte Renzo Piano, se présente comme un espace muséal dans lequel est inséré l’atelier.

La difficulté pour Renzo Piano était de faire de cet espace un lieu ouvert au public, tout en respectant les volontés de l’artiste. Si l’architecte n’a pas tenté de retrouver l’intimité de l’impasse Ronsin, il a préservé l’idée d’un lieu protégé et intériorisé, dans lequel le spectateur est isolé de la rue et de la piazza.

Depuis l’entrée, le visiteur trouve à sa gauche un jardin clos, d’où une partie de l’atelier est visible à travers une paroi vitrée. Cet espace vert favorise une transition entre l’espace public et le passage couvert qui entoure l’atelier et que le visiteur peut parcourir. Dans ce passage sont aménagées de grandes baies vitrées qui permettent la découverte des œuvres. La lumière, essentielle à la réalisation comme à la perception de l’œuvre de Brancusi, est ici repensée et reconditionnée pour évoquer le plus fidèle.

Source : http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-brancusi/ENS-brancusi.htm 

 

 

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